Il y a trois manières de réduire le niveau de polluants de l’air intérieur :
- la réduction des sources
- la ventilation avec de l’air extérieur
- la purification de l’air par filtration
La réduction des sources
La meilleure façon de réduire la pollution de l’air des bureaux est d’en éliminer les sources. En effet, de nombreux types de polluants de l’air sont émis par les matériaux utilisés dans la construction, la décoration, l’ameublement et l’équipement des bâtiments.
Depuis que le syndrome du bâtiment malsain a été découvert dans années 80 et qu’il a été associé à la mauvaise qualité de l’air, les normes de construction des bâtiments ont permis de réduire les niveaux acceptables d’émissions de COV. De nos jours, les matériaux comportent de faibles niveaux de COV, voire aucun COV, et permettent ainsi la rénovation avec des matériaux modernes.
Un entretien et un nettoyage réguliers permettent également de réduire la quantité de polluants émis dans l’air des bureaux, dont ceux véhiculés par le système de chauffage, de ventilation et d’air conditionné.
Les employés de bureau sont désormais une source importante de COV en raison de tout ce qu’ils portent ou des objets qu’ils utilisent. Avec l’augmentation de la densité d’occupation des bureaux, la quantité de ces composés dans l’air ne peut donc qu’augmenter.
Les pièces, espaces et surfaces présentant des niveaux d’humidité élevés offrent un environnement idéal pour la croissance des microbes et doivent donc être nettoyés et séchés. Lorsque l’humidité est provoquée par des problèmes de maintenance tels qu’une fuite, une entrée d’eau ou une mauvaise ventilation, il est impératif de traiter la cause principale.
Ventilation
La ventilation avec de l’air extérieur permet de diluer les polluants de l’air intérieur, mais il faut pour cela que l’air environnant du bâtiment ne contienne pas de polluants ou qu’ils puissent être éliminés par un système de purification de l’air.
L’air extérieur peut pénétrer dans les bâtiments par les portes, les fenêtres, les petites ouvertures dans la structure et les ventilateurs d’extraction. Désormais, beaucoup de bureaux modernes possèdent un système de ventilation clos afin de réduire la consommation d’énergie en conservant l’air.
Selon certaines études, le syndrome du bâtiment malsain n’est pas dû au type de système de chauffage, de ventilation et d’air conditionné, mais plutôt à la manière dont les systèmes sont installés, gérés et utilisés.
En effet, les bactéries, moisissures et virus peuvent se développer dans l’eau accumulée dans les conduits d’aération, humidificateurs et bacs de récupération des systèmes ventilation. Mais ils peuvent également provenir de fuites dans le bâtiment et de l’accumulation d’eau dans les plafonds et les sols, particulièrement dans les moquettes.
Les moisissures peuvent même se développer dans des environnements présentant un taux d’humidité de l’air supérieur à 60 %. Ce niveau peut être atteint dans les climats humides et dans les pièces disposant d’un mauvais système de ventilation ou présentant de l’eau stagnante, des surfaces humides ou des sources de vapeur.
Si le sol présente des traces de radon, il est nécessaire d’installer un système de ventilation en sous-sol pour extraire le gaz avant qu’il s’infiltre par le sol, ou dans la pièce pour réduire les niveaux de gaz à l’intérieur du bâtiment.
Purification de l’air
Lorsque l’air d’une pièce présente des niveaux élevés de polluants, il peut être purifié grâce à des filtres spécialisés. Bien que les bureaux modernes disposent de systèmes de chauffage, de ventilation et d’air conditionné, ceux-ci ne permettent pas toujours de réduire la présence de polluants à des niveaux garantissant le bien-être des personnes qui y travaillent.
Des études démontrent ainsi que deux tiers des problèmes associés à la qualité de l’air intérieur sont causés par un système inapproprié de chauffage, de ventilation et d’air conditionné, et qu’une allergie sur six est causée par la présence de champignons et de bactéries dans les systèmes de ventilation.
Des appareils portatifs peuvent également être installés dans les pièces afin de filtrer l’air et d’en éliminer les particules et les gaz polluants, améliorant ainsi la qualité de l’air. De tels appareils disposent de filtres multicouches qui extraient les particules allant jusqu’à 20 nanomètres, dont les bactéries, les pollens et certains virus. Ils absorbent également certains COV, dont le formaldéhyde et le toluène qui sont fréquemment retrouvés dans les matériaux de construction.
Les purificateurs d’air commencent à nettoyer l’air dès leur mise en marche et permettent de connaître en permanence la qualité de l’air ambiant. En plus de leur action, ils permettent de rassurer le personnel sur la qualité de l’air respiré et sur l’absence de risques pour la santé.
Laissez un commentaire