© 2024 Rentokil Initial plc est soumis aux conditions établies dans la rubrique Mentions légales.
Presque du jour au lendemain, la pandémie de COVID-19 a changé les pratiques de travail de millions de personnes dans le monde. Pour beaucoup, le travail à domicile est alors devenu une routine, tandis que celles et ceux ayant continué à se rendre sur leur lieu de travail ont dû adopter de nouvelles pratiques et procédures de travail visant à prévenir la transmission de l'infection.
À leur retour sur leurs lieux de travail ou dans des établissements d'enseignement, des cafés, des restaurants et des magasins, les employés seront anxieux à l'idée de côtoyer étroitement d’autres personnes dans ces lieux publics et de risquer d’être infecté. La plupart des gens sont désormais conscients des risques d'infection dus aux particules en suspension dans l'air et connaissent bien les consignes de distanciation sociale.
Cependant, le respect d’une certaine distance de sécurité peut s’avérer insuffisant pour empêcher la transmission de particules contaminées par des personnes infectées. En effet, des recherches ont démontré que les plus petites particules peuvent voyager plus loin et rester en suspension dans l'air beaucoup plus longtemps qu'on ne le pensait auparavant.
L'hygiène de l'air est donc un facteur crucial pour la protection des personnes sur le lieu de travail et dans d’autres types d’environnements intérieurs, et doit ainsi faire partie des mesures prises par les entreprises pour prévenir la transmission de la COVID-19.
Il est également important que les employés puissent constater une amélioration de la qualité de l'air. Selon une enquête internationale portant sur les employés de bureau commandée par Rentokil Initial en mars 2020, plus des deux tiers des personnes interrogées ont déclaré qu'elles se sentiraient prises en considération par leur employeur si la qualité de l'air intérieur était surveillée ou réglementée.
La transmission des infections respiratoires comme le COVID-19 est attribuée à des particules respiratoires contenant le virus. Les chercheurs mesurent généralement ces particules en gouttelettes (>5-15 μm) et en aérosols (<5-15 μm). Cette classification permet de les différencier de celles qui tombent rapidement au sol et des particules plus légères qui peuvent flotter dans l'air pendant de longues périodes.
Des particules de diverses tailles sont expirées par les personnes infectées lorsqu'elles respirent, parlent, toussent, éternuent et même chantent. Les gouttelettes et les particules d'aérosol sont composées de mucus et de salive mis en suspension dans l'air suite au passage de l'air sur les tissus infectés du système respiratoire.
La plus grande partie des gouttelettes se dépose ensuite sur les surfaces situées dans un rayon de 1 à 2 mètres autour de la personne infectée. D'après les recommandations de l'OMS et des gouvernements, il est recommandé de maintenir en permanence ces distances de sécurité dans les lieux fortement fréquentés. Il est donc clair qu'en plus de la distance, une bonne hygiène des surfaces et des mains est cruciale pour prévenir la contamination croisée due à ces gouttelettes. Mais comment les entreprises peuvent-elles garantir la protection de leur personnel contre les aérosols plus légers qui flottent dans l'air ?
Les recommandations en matière de distanciation sociale sont basées sur un modèle de transmission des gouttelettes des années 1930 et sur la distance parcourue par les gouttelettes. Les scientifiques qui étudient et modélisent les nuages de gaz ont cependant démontré que la principale cause de transmission du COVID-19 pourrait être la transmission aérienne via les aérosols produits par la respiration, la parole, les éternuements et la toux.
Ces aérosols peuvent en effet s'accumuler dans les lieux clos, rester en suspension dans l'air et être infectieux pendant plusieurs heures. En raison de leur petite taille (<10 μm), ils peuvent être inhalés profondément dans les poumons. Il est donc essentiel que les entreprises tiennent compte de ce mode de transmission lorsqu'elles mettent en œuvre des mesures de sécurité sur leur lieu de travail.
Les règles de distanciation sociale ne tiennent pas non plus compte de la physique des aérosols qui sont exhalés sous forme de nuages de gaz turbulents et ont un comportement complexe. En effet, un nuage de gaz piège et véhicule des grappes de gouttelettes de différentes tailles. Les conditions chaudes et humides du nuage ainsi que ses turbulences permettent aux gouttelettes de toutes tailles de rester en suspension dans l'air plus longtemps, et donc de voyager plusieurs mètres au-delà des limites définies par les règles de distanciation sociale (7 à 8 m).
Au fur et à mesure du déplacement du nuage, une partie des gouttelettes retombe au sol, tandis que d'autres rétrécissent en s'évaporant et peuvent flotter dans l'air pendant des heures en suivant le flux d'air dans la pièce. Plus le nuage est rapide et turbulent, par exemple à cause d'une toux ou d'un éternuement, plus les gouttelettes voyagent loin.
Selon le Dr Gail Aitken, FRSPH, Directeur du Développement des produits consommables chez Rentokil Initial :
« La propulsion, comme lors d'éternuements et de toux, permet d'éjecter ces virus dans l'air. Et puisque ces gouttelettes sont petites, elles peuvent être transportées par les courants d'air et rester en suspension dans l'air pendant un certain temps, en fonction du flux et du débit d'air, mais également de la température et de l'humidité. »
De nombreux environnements de travail ne permettent pas un apport d'air frais, la manière la plus pratique pour les entreprises est donc de purifier l'air à l'aide de filtres. Chez Initial, nous recommandons l'InspireAir 72 pour répondre à vos besoins en matière de purification de l'air.
Outre l'explication scientifique de la transmission virale, des exemples concrets permettent de démontrer le rôle essentiel que jouent les flux d'air et les aérosols dans l'hygiène de l'air. Une étude réalisée en Chine a ainsi démontré l'infection de plusieurs personnes se trouvant dans un restaurant suite à une transmission aérienne.
Une personne infectée assise à une table dans une pièce avait en effet infecté cinq autres personnes sur deux tables adjacentes. Les trois tables se trouvaient dans la même partie la salle et donc dans le même flux d'air d'une unité de climatisation fixée au mur. Aucun des clients attablés à l’autre bout de la salle n'a été infecté, car ils étaient situés dans des courants d'air différents, tout comme les employés du restaurant.
D'après une étude de suivi portant sur des mesures de dispersion du gaz traceur dans la même partie du restaurant, ainsi que des simulations informatiques de la propagation des aérosols, il a été conclu que l'infection était « cohérente avec un schéma de propagation des aérosols chargés de virus ».
Comme dans cet exemple, de plus en plus de preuves viennent étayer la thèse de la transmission aérienne du COVID-19. Cela signifie que l'hygiène de l'air des espaces fortement fréquentés pendant de longues périodes est une composante essentielle des mesures de sécurité à prendre pour les espaces intérieurs tels que les bureaux, les magasins, les restaurants, les salles de classe et les transports publics.
Beaucoup d'entre nous passent 90 % de leur temps en intérieur. Dans le contexte actuel, les employés ont donc besoin d’être rassurés quant à leur retour au travail dans un environnement clos pendant de longues périodes. Les employeurs doivent veiller à la très bonne qualité de l'air intérieur (QAI) afin d’empêcher la transmission d'infections aéroportées par les aérosols et les gouttelettes respiratoires, et ainsi préserver la santé et le bien-être des personnes.
Pour en savoir plus sur les dangers de la mauvaise qualité de l'air et la préservation de l'hygiène de l'air sur le lieu de travail pendant la crise COVID-19, téléchargez notre livre blanc sur l'hygiène de l'air ou n'hésitez pas à nous contacter.