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L’air que nous respirons est chargé de milliers de substances et les facteurs externes et internes peuvent affecter la qualité de l’air intérieur. Les bâtiments tels que les bureaux, les écoles et les structures de loisirs sont exposés à des particules minuscules ou des aérosols provenant de sources extérieures, qui pénètrent à l’intérieur. Ces particules émanent des centrales électriques, des usines, des véhicules, de l’agriculture, de l’exploitation minière et de sources naturelles. En outre, des éléments intérieurs viennent complexifier la préservation de la qualité de l’air, notamment les tapis, les peintures, les produits d’entretien, les activités humaines et les imprimantes laser.
L’importance d’une bonne qualité de l’air extérieur est reconnue depuis longtemps et les gouvernements du monde entier ont mis en place des politiques en ce sens. Cependant, ce n’est que récemment que la lumière a été faite sur la qualité de l’air intérieur (QAI), et il est temps de reconnaître que l’air que nous respirons dans les espaces clos est tout aussi crucial pour notre bien-être que l’air extérieur. Après tout, nous passons 87 % de notre vie à l’intérieur et un tiers de notre temps sur le lieu de travail.[1] La qualité de l’air intérieur est considérée comme tellement importante que 60 % des employés de bureau quitteraient leur emploi si leur employeur ne s’en préoccupait pas.[2]
Des recherches sur l’impact de la qualité de l’air intérieur sur le bien-être physique et les performances cognitives ont révélé qu’une bonne qualité de l’air a même un effet positif. Sur le lieu de travail, elle peut ainsi contribuer à réduire le présentéisme (lorsque les collaborateurs se rendent au travail malgré leur état de santé, ce qui entraîne une baisse de la productivité) et l’absentéisme (lorsque les employés sont constamment absents du travail pour cause de maladie ou d’autres problèmes de santé).
Chez Initial Hygiène Services, nous voulions connaître l’impact commercial et économique de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Nous avons donc mandaté CBI Economics, un organisme indépendant, pour étudier cet impact (dans les environnements de bureau). Les conclusions sont édifiantes, en particulier pour les cinq villes sur lesquelles ils ont basé leur recherche principale : Barcelone, Sydney, Singapour, Los Angeles et Londres. Le rapport portait sur l’impact qu’une réduction de 95 % des particules pourrait avoir sur les employés de bureau, les entreprises implantées dans des bureaux et l’impact économique au sens large.
[1] Dymond A., Mealing S., Mcmaster J. et al (2021), Indoor Air Quality at Home—An Economic Analysis. International Journal of Environmental Research and Public Health, 18. 1679. DOI : 10.3390/ijerph18041679.
[2] Honeywell (2022) Building Occupant Survey Report
Ce qu’il faut vraiment éviter, c’est que vos collaborateurs se sentent léthargiques, fatigués et somnolents. Lorsque l’air est lourd et vicié par une combinaison d’agents pathogènes et de polluants, vos collaborateurs sont plus susceptibles de souffrir de maux de tête, d’éternuer et de tousser fréquemment. Ils peuvent avoir les yeux, la peau et le nez irrités en travaillant. En conséquence, l’énergie et l’enthousiasme peuvent diminuer et la concentration devient difficile, ce qui a des répercussions sur l’entreprise et sa réputation.
La solution à cette problématique pourrait passer par l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. En prenant des mesures pour réduire la propagation des agents pathogènes, des allergènes et des polluants (tels que les COV et les particules), vous pouvez améliorer le bien-être, stimuler la productivité et ainsi créer un environnement dans lequel vos collaborateurs souffriront moins de symptômes liés à une mauvaise qualité de l’air et seront davantage concentrés. À terme, la santé physique et mentale s’en trouvera meilleure, tout comme les capacités de résolution de problèmes et la productivité. L’impact d’une mauvaise qualité de l’air intérieur est tel que la modélisation réalisée dans le cadre du rapport commandé par Initial a montré qu’une réduction de 95 % des particules pouvait accroître la productivité de 15,3 %, voire de 19,4 % dans certaines villes.
Ce n’est pas parce que les collaborateurs se présentent au travail qu’ils travaillent au maximum de leurs capacités, et les symptômes d’une mauvaise qualité de l’air intérieur peuvent les empêcher d’atteindre leur potentiel.
On pourrait se dire qu’un ou deux collaborateurs qui ne sont pas au mieux de leur forme, cela n’a pas beaucoup d’impact, mais à l’échelle nationale, le présentéisme toutes causes confondues est responsable d’une perte de productivité estimée à 93 milliards de dollars par an aux États-Unis et à 21,2 milliards de livres sterling au Royaume-Uni. Il s’agit là de chiffres déconcertants aux conséquences importantes, et les entreprises devraient chercher des moyens de remédier à ce facteur de perte de productivité.
Et les effets d’une mauvaise qualité de l’air intérieur ne s’arrêtent pas là. Alors que certains employés continuent à se présenter au travail, d’autres ne viennent pas travailler en raison des symptômes causés par une mauvaise qualité de l’air intérieur.
D’après les chiffres de l’Office for National Statistics (le plus grand producteur indépendant de statistiques officielles du Royaume-Uni), le nombre de jours de travail perdus pour cause de maladie ou d’accident était estimé à 185,6 millions de jours de travail en 2022. Un nouveau record.
Bien que cette statistique soit le résultat de divers problèmes de santé sur le lieu de travail, la mauvaise qualité de l’air intérieur est probablement un facteur contribuant aux problèmes respiratoires et aux allergies chez les collaborateurs.
Cependant, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur peut contribuer à une meilleure santé, un plus grand bien-être et une plus grande productivité dans l’environnement de travail des collaborateurs, tout en luttant contre l’absentéisme et le présentéisme.
Pour les collaborateurs, une QAI améliorée est synonyme d’espaces de travail plus sains, et pour les entreprises cela permet de récolter les fruits d’un environnement de travail plus heureux et plus productif. L’impact de l’amélioration de la qualité de l’air sur l’activité s’est traduit par des améliorations économiques atteignant 3,8 milliards d’euros à Barcelone et 38 milliards de livres sterling à Londres (sur la base des données de 2019). Bien que cela concerne la ville dans son ensemble, le potentiel de rétribution financière pour les entreprises est évident.
Mais comment un élément invisible comme l’air peut-il avoir un impact économique aussi important ? En effet, l’impact de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (réduction de l’absentéisme et du présentéisme et amélioration du bien-être des collaborateurs) est visible et se ressent sur les revenus des entreprises et les économies.
L’amélioration de la qualité de l’air intérieur ne se résume pas au bien-être et à la productivité des collaborateurs : elle est de plus en plus demandée par les collaborateurs eux-mêmes. C’est l’occasion de leur montrer que leur bien-être est important et qu’ils sont valorisés par l’entreprise. Et cela peut commencer dès maintenant, avec quelques mesures simples.
Entamez votre transition vers une meilleure qualité de l’air intérieur avec une étude et une analyse approfondies de l’air de vos locaux : pour ce faire, contactez une entreprise d’hygiène composée d’experts qui maîtrisent le sujet. Les équipes pourront procéder à une évaluation complète en installant des dispositifs de surveillance de la qualité de l’air intérieur, qui permettent de visualiser les paramètres clés de l’air, dont les polluants et l’humidité.
Associées à l’expertise du spécialiste, les données recueillies par les capteurs de QAI permettent de rendre visible l’invisible et de déterminer avec précision les sources de contaminants de l’air dans votre bâtiment, leur impact et la meilleure façon de les combattre. Le spécialiste développe ensuite, avec votre participation, une stratégie sur mesure qui conviendra le mieux à vous et à vos collaborateurs.
Cette stratégie peut consister à installer des systèmes de purification qui débarrassent l’air des particules en suspension, ou à donner des conseils sur les améliorations à apporter dans les zones où le renouvellement de l’air par heure est insuffisant ou dans les espaces où la température et/ou le contrôle de l’humidité sont inconfortables. Quelle que soit la mesure, le spécialiste de l’assainissement de l’air contribuera à créer des environnements de travail plus sains, afin que votre entreprise puisse récolter les fruits d’un personnel plus productif.