© 2024 Rentokil Initial plc est soumis aux conditions établies dans la rubrique Mentions légales.
L’environnement en classe a une influence déterminante sur la santé et le bien-être des élèves. On sait depuis des dizaines d’années que la mauvaise qualité de l’air dans les établissements d’enseignement a un impact sur l’apprentissage. De nombreuses recherches montrent qu’une mauvaise ventilation et la pollution en ville, ont des effets significatifs sur la santé, les résultats scolaires et le bien-être des enfants. Les enseignants sont également affectés par la mauvaise qualité de l’air intérieur (QAI), et eux aussi sont en droit d’exiger un environnement de travail sûr. Les gens s’exposent principalement aux polluants en les inhalant et, dans une moindre mesure, en les ingérant ou en les absorbant par la peau.
En 2000, l’OMS a publié un rapport sur le droit des personnes à respirer un air intérieur sain, basé sur l’article 25 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Ce rapport déclare que les enfants sont considérés comme vulnérables et que des contrôles rigoureux sont nécessaires pour les protéger contre l’exposition involontaire aux polluants de l’air intérieur, y compris dans les crèches et les écoles. Cet article explique en quoi la qualité de l’air dans les établissements scolaires et universitaires influe sur la santé et l’apprentissage des élèves, quelles sont les sources et les types de polluants, et comment la surveillance de la qualité de l’air peut aider ces établissements à obtenir un air pur au sein de leurs locaux.
La ventilation avec de l'air extérieur permet de diluer les polluants de l'air intérieur, mais il faut pour cela que l'air environnant du bâtiment ne contienne pas de polluants ou qu'ils puissent être éliminés par un système de purification de l'air.
L'air extérieur peut pénétrer dans les bâtiments par les portes, les fenêtres, les petites ouvertures dans la structure et les ventilateurs d'extraction. Désormais, beaucoup de bureaux modernes possèdent un système de ventilation clos afin de réduire la consommation d'énergie en conservant l’air.
Selon certaines études, le syndrome du bâtiment malsain n'est pas dû au type de système de chauffage, de ventilation et d'air conditionné, mais plutôt à la manière dont les systèmes sont installés, gérés et utilisés.
En effet, les bactéries, moisissures et virus peuvent se développer dans l'eau accumulée dans les conduits d'aération, humidificateurs et bacs de récupération des systèmes ventilation. Mais ils peuvent également provenir de fuites dans le bâtiment et de l'accumulation d'eau dans les plafonds et les sols, particulièrement dans les moquettes.
Les moisissures peuvent même se développer dans des environnements présentant un taux d'humidité de l'air supérieur à 60 %. Ce niveau peut être atteint dans les climats humides et dans les pièces disposant d'un mauvais système de ventilation ou présentant de l'eau stagnante, des surfaces humides ou des sources de vapeur.
Si le sol présente des traces de radon, il est nécessaire d'installer un système de ventilation en sous-sol pour extraire le gaz avant qu'il s'infiltre par le sol, ou dans la pièce pour réduire les niveaux de gaz à l'intérieur du bâtiment.
Lorsque l'air d'une pièce présente des niveaux élevés de polluants, il peut être purifié grâce à des filtres spécialisés. Bien que les bureaux modernes disposent de systèmes de chauffage, de ventilation et d'air conditionné, ceux-ci ne permettent pas toujours de réduire la présence de polluants à des niveaux garantissant le bien-être des personnes qui y travaillent.
Des études démontrent ainsi que deux tiers des problèmes associés à la qualité de l'air intérieur sont causés par un système inapproprié de chauffage, de ventilation et d'air conditionné, et qu'une allergie sur six est causée par la présence de champignons et de bactéries dans les systèmes de ventilation.
Des appareils portatifs peuvent également être installés dans les pièces afin de filtrer l'air et d'en éliminer les particules et les gaz polluants, améliorant ainsi la qualité de l'air. De tels appareils disposent de filtres multicouches qui extraient les particules allant jusqu'à 20 nanomètres, dont les bactéries, les pollens et certains virus. Ils absorbent également certains COV, dont le formaldéhyde et le toluène qui sont fréquemment retrouvés dans les matériaux de construction.
Les purificateurs d'air commencent à nettoyer l’air dès leur mise en marche et permettent de connaître en permanence la qualité de l'air ambiant. En plus de leur action, ils permettent de rassurer le personnel sur la qualité de l'air respiré et sur l’absence de risques pour la santé.