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La qualité de l’air intérieur (QAI) est une préoccupation sociétale grandissante. Puisque l’ensemble de la population est concerné par cet enjeu, celui-ci se révèle être majeur pour le bon fonctionnement de nos entreprises. Aujourd’hui, c’est près de 80% de notre temps que nous passons à l’intérieur de différents types de bâtiments : lieux d’enseignement ou de travail, transports, centres commerciaux, logements, espaces de loisirs, etc. Face à cela, il est important de rappeler que nous ne sommes pas tous égaux en ce qui concerne les bâtiments dans lesquels nous sommes amenés à évoluer. Tout le monde n’a pas la chance de travailler et de vivre dans un lieu sain.
L’un des critères permettant de détecter si le lieu est considéré comme sain ou malsain est la qualité de l’air intérieur. Celle-ci peut être facilement détériorée par les substances présentes dans l’air et contribuant à sa pollution. Selon l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI), l’air peut être jusqu’à cinq à dix fois plus pollué à l'intérieur que dehors.
La pollution de l’air est à l’origine de maux dont un nombre grandissant de travailleurs se plaignent. Les symptômes décrits se regroupent sous le nom de Syndrome du Bâtiment Malsain (SBM). La particularité de ce syndrome réside dans sa difficulté à être détecté par les gens qui en souffrent, car ils sont face à une grande diversité de symptômes qui diffèrent d’une personne à l’autre et ne semble pas avoir de raisons identifiées. Les connaissances sur le sujet ont malgré tout évolué et permettent qu’aujourd’hui le syndrome du bâtiment malsain soit reconnu comme “une multiplicité de facteurs à l’origine d’affections variées”, qui ont la particularité d’apparaître chez les occupants d’un même bâtiment et dont les symptômes diminuent fortement ou disparaissent lorsqu’ils s’en éloignent.
Même s’il reste assez méconnu de la population, le Syndrôme des Bâtiments Malsains s’est imposé tant dans le domaine de la santé environnementale que dans celui de la santé au travail, et en est même devenu l’un des plus fréquents (dont la hausse est constante depuis les années 1970, selon La Presse Médicale).
Dans les années 70, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a identifié le Syndrome des Bâtiments Malsains comme étant “la manifestation de problèmes psychologiques et sanitaires directement associés à un lieu construit”.
Une définition plus précise du SBM, donnée en 1983 par un groupe d’experts de l’OMS le qualifie comme suit : “une combinaison de symptômes atypiques incluant céphalées, fatigue, irritation des yeux et des narines, sécheresse de la peau, et troubles de concentration chez les personnes travaillant dans des lieux confinés.” Suite aux recherches qui ont été faites sur ce syndrome, on sait aujourd’hui qu’il affecte les parties suivantes du corps humain : le système nerveux central, les muqueuses, la peau, ainsi que le système respiratoire.
Lors de l’émergence des symptômes du SBM dans la population, la communauté scientifique privilégiait la piste psychologique pour en expliquer les causes (surmenage, ambiance de travail négative, influence managériale, etc.), considérant les études environnementales commes coûteuses et inutiles. C’est pourtant bel et bien grâce à celles-ci qu’a pu émerger, petit à petit, la notion de “pollution de l’air” considérée aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique.
Comme nous l’avons abordé plus haut, les symptômes associés au SBM diffèrent d’une personne à l’autre et dépendent de la sensibilité du système immunitaire de chaque individu. Par exemple, les personnes souffrant d’asthme chronique ou d’allergies, peuvent être plus sensibles aux polluants présents dans l’air et développer des symptômes plus sévères que le reste de la population.
Les symptômes se regroupent en deux catégories, troubles physiques et troubles psychologiques, et se manifestent souvent dans cet ordre.
Si vous ou vos collaborateurs, remarquez ce type de symptômes lorsque vous êtes dans l’enceinte d’un bâtiment et que vous vous rendez compte qu’ils disparaissent lorsque vous êtes en dehors, vous pourriez souffrir du Syndrome des Bâtiments Malsains.
Il faut donc bien retenir que le SBM est un ensemble de symptômes atypiques présents chez un individu, sans signes pathologiques clairs. C’est un diagnostic d’exclusion, les médecins doivent donc exclure toute autre potentielle pathologie pouvant expliquer les symptômes, avant de statuer sur un Syndrome des Bâtiments Malsains.
La particularité du SBM est qu’il s’associe autant aux bâtiments anciens (avec un renouvellement de l’air insuffisant) qu'aux bâtiments neufs les plus aux normes, et touche tous types de locaux.
La communauté scientifique a établi un lien entre une mauvaise qualité de l’air intérieur et l’apparition du SBM dans la population. En effet, si la qualité de l’air intérieur se dégrade, c’est dû à de multiples facteurs qui contribuent à l’émergence de trois familles de polluants de l’air intérieur :
→ Les polluants chimiques : composés organiques volatiles (COV), oxydes d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), phtalates, formaldéhyde, etc.
→ Les bio contaminants : allergènes domestiques provenants d’acariens, d’animaux domestiques et de blattes, pollen, moisissures, bactéries, virus, etc.
→ Les fibres et particules : amiante, fibres minérales artificielles, particules, etc.
Les sources principales d’émission de ces polluants se regroupent en plusieurs catégories allant des matériaux de construction utilisés à la pollution extérieure, en passant par les appareils de combustion, et ils peuvent également provenir des habitudes et activités humaines (ex: produits et fréquence d’entretien, tabagisme, bougies et encens).
Voici quelques exemples de sources à l’origine de la présence de ses polluants dans l’air ainsi que de l’apparition des symptômes du SBM :
Les colles, les peintures, les tapis et tapisseries, les moquettes synthétiques, le bois, les produits d’entretien, la combustion liée à l'utilisation de bougies, etc., tous ces matériaux rejettent divers composés dans l’air, pouvant s’avérer être des allergènes, irritants et même toxiques pour la santé.
On pourrait penser que l'installation de systèmes de ventilation et d’air conditionné suffirait à garantir un flux d’air constamment renouvelé et sain à respirer, mais l'efficacité constante de ces systèmes réside dans leur placement stratégique et leur entretien rigoureux. Le principe de la VMC est simple : l’air pollué et l’humidité de la pièce entrent dans l’appareil puis sont évacués vers l’extérieur par ses gaines, l’air nouveau est réintroduit grâce aux entrées d’air, et ceci permet de constamment garder un niveau minimal de polluants dans la pièce. La VMC et l’air conditionné deviennent sources de polluants dans l’air lorsque que leur entretien est négligé : les filtres à l’origine de la filtration de la pollution perdront leur efficacité d'évacuation et plus dangereusement, laisseront entrer poussières et particules nocives qui ne passeraient pas habituellement, et favoriseront le développement de micro-organismes dangereux pour la santé. Une aération par la voie de fenêtres est complémentaire à la VMC et essentielle, de plus, si l’humidité est mal évacuée, elle peut être à l’origine du développement de champignons et de moisissures qui seront diffusés dans l’air intérieur.
Nos ordinateurs, nos photocopieuses à lasers et tout autres types de matériels électriques peuvent contribuer à la dégradation de la QAI, car ils émettent des COVs, de l’ozone ou encore des PM10 (particules de la taille de 10µm) lors de leur fonctionnement. Les plastiques et circuits utilisés combinés à la chaleur favorisent l’émission de substances telles que le toluène, le styrène et l’éthylbenzène qui sont également nocifs pour la santé.
L’absence complète de lumière naturelle influence la sensation de confort et de productivité que nous pouvons éprouver lorsque nous sommes en intérieur, tout autant qu’un éclairage artificiel de mauvaise qualité, trop fort ou trop faible, ou encore mal orienté. Ces facteurs provoquent des migraines, une baisse d’acuité visuelle, une sécheresse oculaire, et combinés à une mauvaise posture, impactent directement notre sensation de bien-être.
Lorsque l’on ouvre les portes vers l’extérieur et que l’on aère grâce aux fenêtres présentes dans le bâtiment, ce qui est primordial, des éléments externes peuvent venir perturber l’équilibre fragile de la qualité de l’air intérieur. Si les locaux sont placés près de zones industrielles ou encore denses en trafic, on observera une augmentation de la concentration en particules, en COVs, en fumées diesel et en d’autres catégories de polluants chimiques. De même, si les locaux sont situés dans des zones dites “vertes”, ce sont des concentrations élevées en allergènes environnementaux et en pollen que nous pourrons constater. D’autres types d’environnements industriels, agricoles, de construction, etc., amèneront eux aussi différentes particules extérieures qui feront baisser la qualité de l’air intérieur.
Les risques de développement de polluants de l’air liés à l'étanchéité de l’air du bâtiment sont de deux natures. Lorsque les locaux ne sont pas assez étanches, de l’air parasite s’infiltre et invite avec lui des polluants situés à l’extérieur, vers l’intérieur du bâtiment. Ceci provoque une sensation d’inconfort chez les occupants et d’autres problèmes tels que la surconsommation énergétique et des nuisances sonores peuvent survenir. À l'inverse, lorsque le bâtiment est trop étanche, il n’y a pas la possibilité d’ouvrir les fenêtres pour aérer et renouveler l’air intérieur ce qui favorise la dégradation de la qualité de l’air ambiant.
D’autres facteurs non-exhaustifs tels que la vétusté de l’immeuble, une gêne olfactive, une sensation d’exiguïté dûe à un volume insuffisant des salles et à une fréquentation trop importante par rapport à l’espace disponible, peuvent également contribuer à l’augmentation de la pollution de l’air intérieur et l’apparition de symptômes du Syndrome des Bâtiments Malsains.
Nos comportements, notre constitution, ainsi que la génétique sont autant de facteurs qui influent sur notre santé, mais nous oublions souvent que l’environnement et avec lui la qualité de l’air, jouent aussi un rôle primordial sur celle-ci. Comme nous avons pu le constater, la qualité de l’air intérieur peut non seulement avoir de fortes répercussions sur la santé, agir sur la sensation de bien-être et les relations entre les occupants d’un même bâtiment, mais aussi impacter directement les performances et la productivité des employés.
Les nombreuses études qui ont été menées à ce sujet mettent en évidence l’apparition de troubles cognitifs et d’une baisse globale de la productivité chez les travailleurs, lorsque la qualité de l’air intérieur est considérée comme insatisfaisante. Voici donc quelques exemple concrets des impacts sur la productivité des employés :
Aujourd’hui c’est plus d’un tiers des entrepôts et bureaux, neufs ou rénovés, qui retiennent à l’intérieur des polluants de l’air suffisamment toxiques pour augmenter l’absentéisme chez les employés de 20%. Une étude a même été réalisée par l’école de santé publique d’Harvard sur le coût des journées de travail perdues, chiffrant l’absentéisme résultant d’une mauvaise qualité de l’air à 480 $ par travailleur et par an.
En conclusion, une stratégie d’amélioration de la qualité de l’air devient aujourd’hui un enjeu primordial pour les entreprises, afin d’assurer un environnement de travail sain et propice à la productivité, pour leurs salariés. C’est précisément afin d’aider les entreprises à mettre en place un plan d’actions, pour garantir une qualité de l’air intérieur optimale dans leur locaux, que nous leur proposons une offre de location-entretien sur nos stérilisateurs d’air Viruskiller, afin de les soutenir dans leur combat contre la pollution de l’air intérieur.
Un certain nombre de solutions peuvent être mises en place afin d’améliorer durablement la qualité de l’air intérieur dans les locaux, pour combattre à la source le Syndrome des Bâtiments Malsains, augmenter la sensation de bien-être au travail des salariés, et créer un environnement propice à leur épanouissement intellectuel. Voici une liste des différentes solutions à mettre en place pour améliorer la qualité de l’air intérieur de vos locaux et réduire l’apparition du SBM :
→ Faire des audits/enquêtes dans les locaux lorsqu’il y a des suspicions de SBM :
Réaliser une évaluation multicritères de la situation en faisant un audit des possibles sources matérielles et plaintes remontées par les salariés afin de mettre des solutions en place :
→ Informer les occupants de l’immeuble et les sensibiliser à reconnaître les symptômes :
Que ce soit dans le cadre d’une entreprise ou même chez les occupants de logements privés, il est bon de sensibiliser les propriétaires aux risques liés au SBM ainsi qu’aux bonnes pratiques à mettre en place, afin que ces informations soient diffusées aux locataires/salariés concernés. Une bonne gestion de la communication interne devient primordiale afin de diffuser les bonnes pratiques (quotas de nombres de personnes dans chaque salle), mais également d’informer les occupants sur les différents symptômes existants et les inciter à remonter l'information à leur hiérarchie.
→ Entretenir et inspecter régulièrement les systèmes de ventilation, d’aération et de chauffage :
Tous ces systèmes sont utilisés régulièrement et en continu, cela veut donc dire qu’ils ont plus de risques de perdre en efficacité ou simplement de se dégrader plus rapidement que d’autres appareils que nous utilisons au quotidien mais à une fréquence plus réduite. C’est pourquoi il est capital d’en réaliser un entretien fréquent et rigoureux par des personnes expertes, afin qu’ils évitent de véhiculer davantage de polluants.
→ Procéder à une aération régulière des bureaux :
Il est nécessaire d’aérer les lieux de travail tous les jours et pendant au moins 10 à 15 minutes. Depuis les nouvelles réglementations qui ont été mises en place, il est maintenant recommandé d’ouvrir les portes des salles de réunions et les fenêtres quand cela est possible, toutes les heures et ce pendant au moins 10 minutes (il est même conseillé d’augmenter cette fréquence lorsqu’il y a beaucoup de personnes dans un même espace).
→ Installer des plantes vertes :
Cela peut effectivement paraître étonnant, mais des études menées par la NASA ont démontré que les plantes vertes (particulièrement les plantes à larges feuilles de type ficus ou philodendron) étaient de véritables alliées dans le combat contre la pollution de l’air intérieur ! En effet, il faut en placer une par 10m2 de surface pour assainir l’atmosphère, cependant les résultats démontrent que “l’air s’améliore considérablement” au bout de six semaines, ce qui ne garantit pas une purification de l’air rapide et efficace.
→ Utiliser des produits d’entretien ménagers plus sains :
La plupart des produits ménagers que nous utilisons pour rendre nos intérieurs plus sains peuvent à leur tour être nocifs pour notre santé. Ils comportent souvent des composants toxiques qui, une fois libérés, restent en suspension dans l’air et peuvent provoquer des irritations ou d’autres types de réactions et de désagréments chez les occupants. Une première solution serait donc de bien respecter les dosages indiqués sur les emballages, ainsi que d’imposer un temps d’aération après la désinfection des locaux. Afin d’aller encore plus loin, l’utilisation de produits d’entretien d’origine naturelle (savon noir, vinaigre blanc, bicarbonate de soude, savon de Marseille) limitera le nombre de composants toxiques libérés dans l’air.
→ Suivre la qualité de l’air intérieur :
Si la mise en place d’un dispositif de surveillance permanente de la qualité de l’air intérieur dans les locaux est possible, il peut être intéressant d’installer des sondes dans les pièces les plus à risques par exemple. Si des symptômes du SBM sont avérés, ceci permettra notamment de cibler les priorités à traiter en matière d’audit, en fonction de l’environnement analysé.
→ Mettre en place des stérilisateurs d’air :
Afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur, la solution la plus efficace reste encore l’installation de stérilisateurs d’air, et ce notamment dans les zones de fortes affluences (hall d’entrée, salles de réunions, cafétérias et réfectoires, open spaces). En effet, la stérilisation de l’air regroupe l’ensemble des procédés et technologies permettant d’obtenir un air sain et décontaminé. Notre gamme Viruskiller permet d’éliminer 99,9999% des bactéries et virus en un seul passage de l’air dans les appareils, grâce à sa technologie combinant des filtres HEPA et des lampes UV-C.
Pour trouver des solutions à votre problème de pollution intérieure, n’hésitez pas à contacter Initial Hygiène Services dès aujourd’hui afin d’en savoir plus sur nos solutions destinées l’hygiène de l’air.