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J’avais initialement écrit cet article en février dernier après une flambée de cas de gastro-entérite dans l’entreprise où mon mari venait d’obtenir un poste. À l'époque, j'avais immédiatement associé son cas au risque de contamination croisée dans un espace de bureau partagé et à un coupable potentiel : le scanner d'empreintes digitales. Avec du recul, cela paraît si lointain : l'article original ne mentionnait à aucun moment la COVID-19 ou le coronavirus !
Dix mois plus tard, les gestes d’hygiène et la biométrie sont toujours d'actualité, mais plutôt que de se préoccuper de la transmission d'un banal rhume, de la grippe ou de la gastro-entérite, c’est désormais la propagation de la COVID-19 qui est au centre des préoccupations.
En ce début d’année 2020, je faisais donc référence à une étude réalisée dans un environnement hospitalier qui avait mesuré la flore bactérienne présente sur la surface des scanners biométriques à empreintes digitales. D'après les résultats obtenus, 46% des échantillons prélevés présentaient une culture bactérienne, soit près de la moitié, et le staphylocoque à coagulase négative (CoNS) était l'organisme le plus fréquemment retrouvé.
Selon les conclusions de l’étude, les appareils biométriques de lecture d'empreintes digitales favorisent la transmission indirecte de micro-organismes responsables de maladies entre les individus. Cette étude avait été effectuée dans un hôpital, mais ses conclusions s'appliquent à n'importe quelle surface fréquemment en contact avec des mains, telle que les lecteurs d’empreintes digitales des bureaux, banques et autres zones dont l'accès est contrôlé.
Ces 10 derniers mois, de nombreuses études ont porté sur la durée de vie du coronavirus sur divers types de surfaces dures, et celle-ci varierait ainsi de quelques heures à plusieurs jours en fonction de la surface et des conditions. Puisqu’un dispositif de reconnaissance par empreintes digitales oblige les utilisateurs à toucher le capteur, le niveau de contamination de sa surface est potentiellement aussi élevé que celui d'une poignée de porte ou de toute autre surface fréquemment touchée. L’appareil peut donc devenir un vecteur du virus par contact comme n'importe quel autre type de surface.
Dans un article portant sur la reconnaissance des empreintes digitales à l'ère de la COVID-19, le site web biometrics.com souligne que cette technologie sûre est désormais très fréquemment utilisée dans notre quotidien, et pas uniquement sur les smartphones. Cependant, la récente pandémie de COVID-19 soulève la question de la sécurité des authentifications par empreinte digitale, car le contact avec les capteurs peut potentiellement propager des virus.
D'après une étude concernant ces systèmes biométriques lors des contrôles aux frontières, la procédure actuelle de reconnaissance des empreintes présente un risque réel de transmission d'infections. Mais de simples mesures sanitaires, comme la désinfection de la surface des capteurs avec de l'alcool, permettent de réduire considérablement le risque de transmission d'un virus, voire de le faire complètement disparaître.
Il convient cependant de souligner quelques éléments : les capteurs de reconnaissance d'empreintes digitales ont une très petite surface de contact, la pression appliquée est minimale, et la durée du contact est généralement inférieure à une seconde. Le risque de transmission du virus est donc significativement plus faible que celui d'autres surfaces dures telles que les photocopieurs, les poignées de porte, les postes de travail et les espaces de bureaux partagés.
Puisque les occupants des bureaux partagent des espaces et des objets, il est nécessaire de mettre en place une stratégie de gestion des risques dans le cadre du programme anti-COVID-19 de votre lieu de travail. N’oubliez pas de nettoyer et de désinfecter régulièrement le matériel de bureau !
Il peut s’avérer nécessaire de prendre la température des employés arrivant sur le lieu travail et de favoriser entre eux l'alternance avec du télétravail. Parallèlement à une bonne hygiène des mains, des pratiques de distanciation sociale et le port du masque, les dispositifs biométriques peuvent même contribuer à réduire la transmission des virus en limitant la quantité de personnes autorisées à pénétrer dans des espaces collectifs (à supposer que les appareils sont nettoyés régulièrement).
Il est également possible d’installer des distributeurs de gel hydroalcoolique près de chaque îlot de postes de travail pour permettre aux employés de se désinfecter les mains après avoir déposé leurs affaires. La combinaison de toutes ces mesures contribuerait alors largement à réduire les contaminations croisées parmi les employés !
En tant qu'experts du secteur de l'hygiène, les consultants d’Initial sont formés à détecter ce type de besoin chez les occupants et peuvent proposer des solutions pratiques (comme des pieds mobiles de désinfection des mains) pour répondre aux besoins réels sur les lieux de travail.
Téléchargez nos affiches sur l'hygiène des mains au bureau pour rappeler aux collègues les bonnes pratiques d'hygiène sur un lieu de travail. Et n’hésitez pas à vous abonner à notre blog pour obtenir régulièrement des informations approfondies sur le secteur de l'hygiène !