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Au niveau national et international, la qualité de l'air que nous respirons devient de plus en plus préoccupante. De nombreuses études soulignent l'impact négatif de l'air des zones urbaines sur la santé des personnes qui y vivent et y travaillent.
D'après un rapport de l'OMS, de l'UE et de l'OCDE, la pollution de l'air intérieur provoquerait 7 millions de morts prématurées chaque année. Rien que dans la région européenne de l'OMS, où est pourtant appliquée une stricte législation antipollution, les problèmes de santé et la mortalité causée par l'air pollué auraient un impact économique annuel de 1 600 milliards de dollars américains.
La mauvaise qualité de l'air intérieur affecte la santé et le bien-être des personnes travaillant dans les bureaux et réduit leur productivité. Les polluants de l'air intérieur peuvent être responsables de nombreux problèmes de santé (allergies, asthme, bronchite, pneumonie et cancer des poumons) ou aggraver l'état des personnes déjà malades. D'après certaines études, la mauvaise qualité de l'air réduirait de 6 à 9 % la plupart des performances mesurées dans les bureaux.
Selon les services de santé publique du Royaume-Uni, il n'existe pas de niveau d'exposition aux polluants de l’air qui soit sans danger. À l'intérieur des bâtiments de bureau, l'air peut en effet comporter des niveaux de polluants plus élevés qu'à l'extérieur, particulièrement quand l'air extérieur environnant est pollué. Ceci est également valable dans les bâtiments modernes qui sont conçus pour conserver l'énergie, mais sont aussi moins ventilés, provoquant ainsi l'accumulation de polluants atmosphériques à l'intérieur.
Il existe deux principaux types de pollution de l'air : les particules en suspension et les gaz polluants.
Illustration : répartition des particules en suspension par types et tailles en micromètres
Les particules en suspension sont constituées de fines matières liquides ou solides, chacune pouvant comporter de nombreux composés chimiques issus de minéraux naturels, de matériaux fabriqués par l'homme et de polluants industriels.
Elles peuvent toutes endommager les poumons au niveau cellulaire en causant une oxydation par des radicaux libres, un déséquilibre du calcium intracellulaire et des lésions inflammatoires.
Les particules en suspension peuvent également être d'origine biologique, comme :
En parlant, toussant et éternuant, les humains émettent des aérosols qui contiennent des microbes des poumons, du nez, de la gorge et de la bouche.
Ils projettent ainsi dans l'air des particules de diverses tailles allant du millimètre au nanomètre. Si la majorité retombe en quelques secondes, une petite partie reste en suspension dans l'air et peut ainsi pénétrer les systèmes de ventilation pour se propager dans les bâtiments.
Les surfaces humides offrent un environnement idéal pour le développement des bactéries et champignons. On les retrouve ainsi dans les systèmes de ventilation des bâtiments de bureaux, les réfrigérateurs et les surfaces rendues humides par la condensation ou les fuites d'eau.
Les particules peuvent pénétrer dans les bureaux par les fenêtres et portes ouvertes, les systèmes de ventilation, les charnières et fissures des murs et du plafond, ainsi que via les vêtements, chaussures et aliments.
Plus les particules sont de petite taille et leur concentration dans l’air ambiant est élevée, plus leur impact sur la santé est important.
Ils sont classés en deux grandes familles, les gaz inorganiques et les gaz organiques. Les gaz inorganiques comprennent les matières issues de la combustion, telles que :
Les gaz organiques, généralement nommés COV (composés organiques volatils) sont issus de l'activité humaine, des animaux et des processus métaboliques des plantes. Ces gaz sont également présents dans de nombreux produits manufacturés, dont les matériaux de construction, l'ameublement et les produits de consommation.
En voici quelques-uns :
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Découvrez dans notre prochain article : Comment améliorer la qualité de l’air dans les bureaux ?