Comment le COVID-19 a-t-il affecté le bien-être des salariés, et comment y remédier en 2022 ?

Nous allons ici nous pencher sur l’impact du COVID-19 chez les salariés ces 2 dernières années et les mesures que devraient prendre les entreprises dans le domaine du bien-être en 2022.

Pour évaluer correctement la santé d'une entreprise, vous devez avoir une vue d'ensemble de celle-ci et regarder bien au-delà de son bilan comptable. Il est en effet crucial de prendre en compte la santé des employés, car comme nous l'avons déjà mentionné sur ce blog, leur bien-être affecte directement leur productivité et donc l’efficacité de l'entreprise.

Lorsqu’ils sont en bonne forme physique et psychologique, les employés se rendent chaque jour au travail en donnant le meilleur d'eux-mêmes. Leur santé physique et émotionnelle détermine donc leur productivité et le résultat net de l'entreprise.

Même avant la pandémie, l'absentéisme au travail coûtait déjà plusieurs milliards d'euros par an à la sécurité sociale, un absentéisme en grande partie dû à des arrêts maladie pour des problèmes physiques ou des troubles psychologiques. Vous en apprendrez plus à ce sujet dans notre article « Syndrome du bâtiment malsain : le comprendre et pallier ses effets », qui lie notamment les problématiques de Qualité de l’Air Intérieur aux conséquences sur la productivité des employés.

Si le bien-être des employés peut être impacté par de nombreux facteurs, il va sans dire que l'augmentation de l'absentéisme au travail dans le monde entier est un autre dommage collatéral de la pandémie de COVID-19.

Bien-être physique

La cause la plus évidente d'absentéisme au travail demeure l'arrêt maladie. Avant la pandémie, les directions d’entreprises se préoccupaient généralement des épidémies saisonnières de grippe ou de gastroentérite pouvant affecter leur personnel et anticipaient ainsi un taux d'absentéisme de 1,5%. Elles calculaient donc qu’un employé prendrait en moyenne 3,75 jours d'arrêt maladie sur les 250 jours travaillés par an.

En réalité, le taux d'absentéisme de la plupart des entreprises françaises se situait déjà aux alentours de 4,5% et représentait environ 17 jours d’absence par salarié et par an.

Mais ça, c’était avant l’arrivée du coronavirus ! En effet, entre les malades du COVID-19 et les cas contact, le taux d'absentéisme des salariés a fortement grimpé par rapport aux années précédentes.

À cela s'est également ajoutée la découverte du « Covid long », un terme utilisé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour désigner les effets d’un Covid-19 qui persistent pendant plus de six semaines. Pour Myrna Sachs, directrice de l’agence de conseil et d’analyse des risques Alexander Forbes Health Management Solutions, « les symptômes du  Covid-19 persistent pendant plus de cinq semaines chez 1 personne sur 5 et pendant plus de 12 semaines chez 1 personne sur 10. Ils peuvent affecter les performances globales au travail et provoquer des incapacités médicales ou des demandes de prestations d'invalidité, voire les deux ». Ces symptômes impactent donc certainement le taux d'absentéisme au travail !

Bien-être psychologique 

Une cause d'absentéisme moins évidente, mais tout aussi importante, est le bien-être psychologique. La pandémie de COVID-19 a permis de prendre davantage conscience de l’impact de la santé psychologique sur le bien-être des salariés, mais également de sa fragilité.

En plus de ces sensations de dépression, d'apathie et de trouble de la concentration, de nombreux employés ont énormément travaillé lors des confinements liés au COVID-19, car ils connaissaient des collègues ou des amis ayant perdu leur emploi ou une partie de leurs revenus. Ils ont donc mis les bouchées doubles pour montrer à leur hiérarchie qu'elle aurait tort de s'en séparer en cas de réductions de personnel. Dans un tel contexte, il est essentiel que les employeurs sachent détecter les signes de burnout chez leurs employés.

Que peuvent donc faire les entreprises pour minimiser l'impact des arrêts maladie sur leurs taux d’absentéisme ?

Si la pandémie de COVID-19 a exercé une énorme pression sur les entreprises et leurs employés, il est désormais important de revenir à l'essentiel et de favoriser la santé et le bien-être des salariés. Ceci est d'autant plus important depuis l’annonce de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui alerte sur le fait que la pandémie ne se terminera pas avec le variant Omicron. En effet, les niveaux d'infection très élevés dans le monde entier provoqueront probablement l'apparition de nouveaux variants puisque le virus ne cesse de subir des mutations. Nous devons donc apprendre à vivre avec les nouveaux variants en réduisant au maximum les risques !

Nous pensons qu'un retour à l'essentiel est nécessaire et que cette approche doit prendre en compte le bien-être physique et psychologique des employés.

Pour améliorer le bien-être des employés, il est tout d’abord nécessaire de  l'éliminer les maladies sources de contaminations croisées. Pour y parvenir, il est impératif de mettre à la disposition de tous des dispositifs de lavage, de séchage et de désinfection des mains ainsi que des solutions ultra performantes de purification de l'air permettant aux employés de respirer un air sain. Vous en apprendrez plus sur les moyens de réduire la contamination croisée sur le lieu de travail dans notre article « Votre entreprise inspire-t-elle confiance ? » ou sur nos pages concernant les solutions de désinfection destinées aux entreprises.

En parallèle, « des programmes de bien-être au travail devraient désormais être intégrés à chaque stratégie d'entreprise » déclare Nonkululeko Pitje, Responsable des solutions de santé au travail chez Discovery. Les programmes de bien-être doivent être suffisamment complets et comprendre un service de soutien psychologique par téléphone, ainsi qu'une assistance financière et juridique dans la mesure du possible.

Des attentes plus élevées chez les salariés

Les entreprises doivent également prendre conscience de l’évolution des exigences de leurs salariés depuis la pandémie.

Dans notre récente étude « Hygiène mondiale – le grand renouveau » , nous avons observé l'impact de la pandémie sur le comportement du public et ses attentes. Nous avons interrogé près de 20 000 personnes dans 20 pays afin d’obtenir une vue d'ensemble de la situation au niveau international. Cette étude révèle ainsi une évolution des attentes en matière d'hygiène et souligne que les nombreux gestes barrières adoptés par le public pour se protéger, et protéger les autres, sont devenus naturels et le resteront certainement à l’avenir.

En s’adaptant au changement de mentalité de leurs employés vis-à-vis de l'hygiène grâce à des stratégies intégrées d'hygiène des mains, des surfaces et de l'air, les entreprises seront les mieux placées pour protéger la santé et la sécurité du personnel et des clients. Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont nous pouvons aider votre entreprise, renseignez-vous sur notre gamme de services d'hygiène pour lutter contre le COVID-19.

Vous en apprendrez plus sur nos découvertes en matière d'hygiène en téléchargeant notre rapport international sur l'hygiène ou en réservant votre enquête professionnelle sur l'hygiène auprès d'un membre de notre équipe.